Projects in 2023

2022, and what to expect in 2023.

"In 2022, I felt helpless. It felt like the world is going down. It made me think the way of communication should be sharper. We need, as humanity, a radical change. As a communication specialist, I need to be sure that messages on global issues can be delivered with more strength, generating more impact.

Last year, I had the opportunity to document the militarization of the public space in Russia, as well as the movement against the “Mega Bassines” - the water grabbing by the agribusiness in my home region in France, which might lead, in a short term, to water scarcity. It was distressing.

But also, I could witness bright solutions and meet people with great ideas. I got to document an agriculture program which uses radio as an extension tool (for Radio Farm International) or the UNFPA efforts to end FGM in Africa, with great impact on the local communities.

I am now based in Tajikistan, a country severely hit by climate change among other challenges.  In difficult times, I believe communication can really help in the radical change we all need to fight structural inequalities, climate change and other risks to our world.
Showing the reality on the ground, and delivering messages to the community and the decision-makers have to be prioritised to build transparency between all actors of change.

In 2023, I am aiming to assist great projects to be more visible, and to inspire others. I am to share my experience through workshops and training packages, that can equip people in the field to communicate on challenges and advocate their work.

It is the only way to address the issue of climate change in the multimedia production sector, by reducing the carbon footprint of multimedia creation.

New photographic website here"

Lambert Coleman


Les challenges et opportunités liés à la production de contenus multimédias dans un contexte de Post-Covid.

L’année 2020 a été imprévisible, avec des impacts dramatiques sur tous les secteurs de l’économie, a l’échelle globale et a l’échelle locale. Basé à Nairobi pendant deux ans, je considérais comme “normal” de me déplacer à travers l’Afrique de l’est pour documenter des projets, pour créer des contenus multimédias.

Cependant, même avant le COVID-19, de nouvelles tendances étaient perceptibles dans l’industrie de la production audio-visuelle, qui reposaient sur moins de déplacements et ceux pour trois raisons :

1) Une raison environnementale : tout déplacement, et principalement par avion, ont un impact environnemental. Un effort collectif peut être perçu, auprès des jeunes générations, pour réduire notre bilan carbone. Ça parait donc évident que le secteur de la production multimédia doit également reconsidérer la fréquence de ses déplacements.

2) Une raison sociale: Chaque pays regorge de photographes et vidéastes de talent, ainsi que de boites de production locales. De nos jours, avec l’accès aux derniers équipements numériques et aux plateformes de formation en ligne, il n’a jamais été aussi facile de trouver de tres bons partenaires avec qui collaborer. Les story-tellers originaires d’Afrique sont souvent les meilleurs pour raconter une histoire à propos du continent, qui fait la différence. Quand il est question de faire un shooting a l’étranger, pourquoi ne pas donner sa chance a une équipe locale, au lieu de faire se déplacer une équipe technique

3) Une raison économique : En sous-traitant la captation visuelle a des talents locaux (photographes, vidéastes, et boites de production audiovisuelles), cela permet également de réduire les couts liés à la logistique et rend l’offre plus compétitive auprès des clients.

En se focalisant sur la pré-production et l’editing/post-production, cela permet également de supprimer le temps perdu dans les voyages, ce qui peut parfois être la partie la plus fatigante d’une commande.

En tant que créateurs visuels, on est forcément attiré par la captation visuelle de photos et vidéos. On veut également animer les interviews des personnages de nos histoires. En réduisant nos déplacements, on peut également être plus efficace sur la partie pré-prod et post-prod, et se focaliser davantage sur nos projets personnels à une échelle locale.

Lambert – Fondateur de Transborder Communication