CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE PRODUCTION VIDÉO

LES PRÉSENTES CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE (CGV) ONT POUR OBJET DE RÉGIR LES RELATIONS ENTRE TRANSBORDER COMMUNICATION ET SES CLIENTS. 

Toute commande ou réservation implique l’entière adhésion aux présentes conditions générales de vente quand bien même des stipulations divergentes ou mêmes contraires pourraient figurer sur les bons de commande du client ou sur ses conditions générales d’achat ou sur tout autre document émanant du client. 

DÉFINITIONS 

« TRANSBORDER COMMUNICATION » désigne Lambert Coleman, entreprise individuelle, Siret N° 822974085 00026, dont le siège social est situé 02 le mouron – 85490 Benet, France. 

« CLIENT » désigne toute personne physique majeure ou personne morale, sollicitant les services de TRANSBORDER COMMUNICATION. La personne ou l’entreprise signataire des présentes Conditions Générales de Vente (signature accompagnée de la mention BON POUR ACCORD sur le devis) se porte garante du paiement de la facture même si celle-ci doit être établie au nom d’un tiers. 

OBJET ET CHAMP APPLICATION 

Le CLIENT est informé sur le devis des Conditions Générales de Vente et peut les consulter à tout moment sur le site internet de TRANSBORDER COMMUNICATION à l’adresse https://transbordercommunication.com/.  En conséquence, toute commande passée par le CLIENT pour le compte de TRANSBORDER COMMUNICATION emporte acceptation et sans réserve des présentes Conditions Générales de Vente. 

TRANSBORDER COMMUNICATION propose les prestations suivantes : 

  • Films vidéo d’entreprise, commercial, produit, reportages, interviews, corporate; 
  • Tournage / Montage vidéo – livraison d’un produit prêt à diffuser;
  • Diffusions Internet de vos produits vidéos – création de Teasers web;
  • Photographie, portrait, paysage, stories, etc;
  • Worjshop en photo et vidéo storytelling;
  • Post-production, motion design, web design, colorimétrie.

DROIT DE PUBLICITÉ 

Le CLIENT autorise TRANSBORDER COMMUNICATION à citer son nom et sa dénomination sociale, les extraits de productions vidéo, à titre de références pour la promotion commerciale de TRANSBORDER COMMUNICATION. 

Le CLIENT peut s’opposer à cette mesure par simple courrier adressé au PRESTATAIRE. 

COMMANDE 

A la suite d’un premier contact, TRANSBORDER COMMUNICATION proposera au client un devis précisant les points suivants : 

  • La durée de l’intervention, le lieu, la date et l’horaire.
  • Une analyse des besoins du Client, un projet qui correspond à ses attentes, une explication des offres et du déroulement de la prestation.
  • Les différentes options discutées entre le Client et TRANSBORDER COMMUNICATION.
  • Les scènes, lieux et personnes à prendre en vidéo (ou pas), en ayant, bien sûr, leur consentement (droit à l’image).
  • Le prix et le délai prévisionnel de la prestation si le Client à une date butoir de rendu.
  • D’une manière générale, tout autre sujet qui aura été discuté auparavant entre le Client et TRANSBORDER COMMUNICATION.

Sauf mention contraire, les termes et tarifs de l’offre sont valables dans les 30 jours suivant l’envoi du devis (par mail). 

Le devis, s’il est signé par le Client avec la mention ‘Bon Pour Accord’ et par TRANSBORDER COMMUNICATION. 

Le devis ainsi signé validera le projet et la mise en route de sa conception. 

La commande devient définitive dès réception du bon de commande dûment daté et signé, ainsi qu’un acompte de 50%, du montant total du devis. 

En cas de mentions particulières ajoutées par le Client, ces termes ne deviennent contractuels qu’après l’accord signé de TRANSBORDER COMMUNICATION. 

Les prix des services sont ceux détaillés dans les devis ou contrats, acceptés par le client. Ils sont confidentiels et sont exprimés en euros et ne sont pas soumis à la TVA (article 293b du CGI). 

Tous retards du fait du client notamment par un manque de collaboration : transmission tardive ou de mauvaise qualité des documents nécessaires à la réalisation finale libère le prestataire quant au délai. Toute modification entraînant un changement ou un rajout de programmation, ou rajout de créations graphiques, fera l’objet d’un devis préalable et soumis à tarification de la part de TRANSBORDER COMMUNICATION. 

Le dépassement des délais de livraison ne peut donner lieu à des dommages et intérêts, à retenue, ni à annulation des commandes en cours. 

Si le retard est causé par TRANSBORDER COMMUNICATION exclusivement, TRANSBORDER COMMUNICATION s’engage à rembourser les 50% d’acompte du montant global de la prestation (hors frais de déplacement et location de matériel) par mois de retard. TRANSBORDER COMMUNICATION ne peut être tenu en aucun cas responsable du retard de ses fournisseurs ou partenaires. 

TRANSBORDER COMMUNICATION se réserve le droit de refuser une commande avec un client pour lequel il existerait un litige concernant le règlement d’une commande antérieure. 

ENGAGEMENTS RÉCIPROQUES 

TRANSBORDER COMMUNICATION s’engage à exécuter la prestation selon les indications du client, sous réserve d’impossibilité d’ordre technique et/ou physique (accident, catastrophe naturelle, impossibilité physique du prestataire….). 

Si TRANSBORDER COMMUNICATION ne pouvait réaliser sa prestation, l’acompte serait intégralement restitué au client. 

TRANSBORDER COMMUNICATION S’ENGAGE À : 

Respecter la plus stricte confidentialité concernant les informations fournies par le client, et désignées comme telles.

Ne divulguer aucune information sur les travaux et prestations de services réalisés pour ses clients.

Restituer tout document fourni par le client à la fin de la mission.

Signer un accord de confidentialité si le client le souhaite.

Ne seront pas considérées comme confidentielles les informations : 

qui sont à la disposition du public.

qui doivent être divulguées afin d’effectuer les formalités de dépôt prescrites par la loi.

LE CLIENT S’ENGAGE À : 

Ne pas détourner, copier ou utiliser les fichiers numériques fournis en dehors du champ d’application précisé dans le contrat ou devis liant les deux parties.

Les clauses du contrat ou devis signé entre les parties sont réputées confidentielles, et à ce titre ne peuvent être communiquées à des tiers non autorisés.

CONDITIONS PARTICULIÈRES RELATIVES AU TOURNAGE D’UNE VIDÉO : 

Pour la prise de vue vidéo, TRANSBORDER COMMUNICATION s’engage à déployer ses meilleurs efforts pour se conformer aux indications fournies par le client, sous réserve d’impossibilité d’ordre technique ou en rapport à l’existence des droits de propriété intellectuelle détenu par des tiers. 

La priorité de TRANSBORDER COMMUNICATION est de livrer à son client un film de qualité mais certains éléments, indépendants de sa volonté, peuvent parfois rendre difficile les prises de vue. 

Ex : Par temps pluvieux / orageux, les prises de vue en extérieur aériennes et terrestres peuvent être rendues impossibles, difficiles voir dangereuses. 

En cas de situations jugées dangereuses ou présentant un risque potentiel pour le cameraman et/ou son matériel, TRANSBORDER COMMUNICATION se réserve le droit d’interrompre momentanément ou définitivement les prises de vue. 

Le client peut être sollicité pour obtenir les autorisations nécessaires requises dans les lieux publics. 

Si TRANSBORDER COMMUNICATION ne pouvait réaliser sa prestation, l’acompte serait intégralement rendu au client. 

ANNULATION DE LA COMMANDE 

Si le client venait à annuler sa commande par écrit et recommandé avant la date de mise en production, son acompte de 30% sera conservé dans l’intégralité. 

DROIT A L’IMAGE 

Le client s’engage à informer ses figurants et/ou participants sur le fait qu’ils seront filmés et/ou pris en photo sans qu’ils ne demandent de droit à l’image. Si toutefois, certaines personnes ne souhaitaient absolument pas apparaître, le client s’engage à en informer au plus vite TRANSBORDER COMMUNICATION. 

Il est toutefois préférable pour le client de leur faire signer un droit à l’image. 

TRANSBORDER COMMUNICATION s’engage à respecter les lois relatives aux droits à l’image et aux propriétés intellectuelles, en faisant signer, par exemple si nécessaire, des autorisations de diffusion et d’exploitation. En cas de refus, TRANSBORDER COMMUNICATION ne peut être tenu pour responsable de la non réalisation de la prestation dans son intégralité. 

DROIT DE DIFFUSION 

Le produit vidéo est destiné à être diffusé exclusivement sur les médias définis sur le devis et la facture. Toute diffusion et/ou exploitation commerciale ou assimilée sur le câble, télévision, bornes interactives ou tout média connu ou inconnu, fait l’objet d’un contrat supplémentaire entre le client et TRANSBORDER COMMUNICATION. 

TRANSBORDER COMMUNICATION décline toute responsabilité en cas de diffusion et/ou exploitation illicite du produit. TRANSBORDER COMMUNICATION se donne le droit d’utiliser les images issues de la prestation et de les diffuser sur son site internet. Et, si besoin, via des plateformes vidéo, ce dans un objectif de promotion de son activité. 

En cas de refus de la part du Client, ce dernier doit adresser un courrier recommandé avec accusé de réception à TRANSBORDER COMMUNICATION motivant son refus de diffusion. 

CONDITIONS DE PAIEMENT 

Les prix et conditions de règlement des prestations sont indiqués sur le devis du client. 

Le paiement se fait par virement. 

Déclarés  sous le régime de l’autoentrepreneur, les services de TRANSBORDER COMMUNICATION ne sont pas soumis à la TVA (TVA non applicable, article 293B du CGI). Les devis et factures émis par TRANSBORDER COMMUNICATION  sont par conséquent nets de taxes et rien n’est à ajouter à leur montant. 

Le mode de règlement sera établi au cas par cas avec en général un acompte de 50% à la signature du devis et le reste à la livraison de la prestation. 

PÉNALITÉS EN CAS DE RETARD DE PAIEMENT 

En cas de retard de règlement, et après mise en demeure de paiement par courrier recommandé avec accusé de réception, TRANSBORDER COMMUNICATION suspendra toutes les autres commandes en cours et pourra exercer le droit de rétention. Il sera retenu des pénalités de retard qui seront équivalentes à 10% du montant total de la facture par mois de retard auxquelles s’ajouteront les frais de recouvrement judiciaires éventuels. 

MODIFICATION 

Toute demande de modification de la commande devra être formulée par écrit par le client impérativement avant le lancement de la production des services. 

TRANSBORDER COMMUNICATION se réserve le droit de modifier ses conditions tarifaires en fonction de la demande de modification du client. 

Tout travail engagé fera l’objet d’une facturation au client. Toute demande de modification de commande en cours ne pourra être prise en compte après le lancement de la production. Si le client venait à annuler sa commande par écrit et recommandé avant la date de mise en production, son acompte de 50% sera conservé dans l’intégralité. 

Durant quinze (15) jours suivant la livraison de la vidéo, le CLIENT pourra demander des modifications 

mineures, c’est-à-dire la légère modification des plans, titres, musiques…. Les changements plus importants de type nécessité de refaire le montage en entier feront l’objet d’une nouvelle facturation. 

LIVRAISON 

TRANSBORDER COMMUNICATION s’engage à livrer sa production dans le délai contractuel. Il est convenu entre les parties que le règlement par le client de la totalité des honoraires du prestataire vaut réception et acceptation définitive des prestations. 

RÉSERVE DE PROPRIÉTÉ 

Conformément aux dispositions de la loi n° 80-335 du 12 Mai 1980, le transfert de propriété des prestations vendues n’interviendra qu’au complet encaissement de leur prix, tout défaut de paiement à l’échéance entraînant de plein droit la résiliation du contrat de vente. 

Tout retard de paiement donnera lieu à la facturation de pénalités calculées à compter du premier jour suivant le jour de l’échéance sur la base de 10% du montant total de la facture, par mois de retard. Tout mois engagé est dû. 

D’autre part, TRANSBORDER COMMUNICATION se réserve le droit avec ou sans préavis de suspendre toute livraison au client. 

Le client supportera tous les frais engagés par TRANSBORDER COMMUNICATION pour le recouvrement des sommes dues. 

CONSERVATION DES FICHIERS NUMÉRIQUES 

Les rushes seront conservés 3 mois après la livraison du projet. 

Si le client souhaite une sauvegarde plus longue de ses données, il doit faire une demande écrite à TRANSBORDER COMMUNICATION et s’acquitter d’une participation financière pour la sauvegarde de celles-ci. Un devis spécifique de livraison des rushes peut aussi avoir lieu préalablement entre parties. 

Passé ce délai il ne sera plus possible de redemander une copie de ces fichiers.

DROIT DE REPRODUCTION 

Selon le code L 335 1 -4 de la propriété intellectuelle, le droit de reproduction des vidéos/DVD est interdit. 

En cas de litige, seuls les tribunaux Français seront jugés compétant.


Nepal; Jumla,

Renforcement de capacités en storytelling.

Transborder communication propose des workshops de renforcement des capacités en storytelling photo et vidéo, en présentiel ou en ligne, en français ou en anglais.

Destiné à qui?

Cette formation est destinée au secteur du développement et aux acteurs humanitaires. Elle est conçue pour le personnel de terrain et les équipes de communication qui souhaitent améliorer leurs compétences en matière de storytelling.

Au cours de la formation, les participants développeront un projet prêt à être publié. En outre, ils apprendront d’autres aspects complémentaires au storytelling, tels que mener des entretiens avec les protagonistes, séquencer son histoire, éditer et classer les données, etc.

Méthodologie: « Learn by doing » en 3 étapes. 

Cet atelier utilisera une méthodologie « apprendre par la pratique ». Après avoir appris les bases de la narration, les participants travailleront sur leur propre reportage. Ils recevront un feedback tout au long du processus de création. À la fin, le contenu créé sera prêt à être publié.

Étape 1: Apprentissage – introduction au storytelling.

Au cours de cet atelier, les participants recevront les clés d’un storytelling convaincant.

  • L’atelier enseignera les bases de la narration à travers divers modules, tels qu’une « introduction aux quatre étapes de la narration » ou « comment choisir un protagoniste ».
  • L’atelier se concentrera également sur certains aspects techniques, tels qu’une introduction à l’editing, à l’enregistrement des métadonnées et à la rédaction d’une légende.
  • Au cours de l’atelier, certains modules introduiront les participants aux notions d’éthiques liées au storytelling sur le terrain, tel que le RGPD ou le recueil de fiches de consentement.
  • L’atelier visera à créer un environnement ludique et didactique propice à la discussion et à l’échange de conseils et de feedback.

À la fin de l’atelier, chaque participant recevra un kit, comprenant la présentation, la méthodologie, les lignes directrices pour la mission.

Étape 2 : Faire – un exercice photo ou vidéo sur le terrain.

Ensuite, chaque participant sera invité à collecter une histoire sur le terrain. Tout au long du processus de création, les participants auront l’opportunité d’échanger avec le formateur et le reste des participants sur leurs progrès ou les challenges rencontrés sur le terrain.

L’exercice sera adapté aux besoins de l’organisation en termes de contenu de communication :

  • Créer une reportage photo : histoires de 150 mots + 10 à 15 photos légendées + fiches de consentement.
  • Créez une vidéo d’une minute pour les réseaux sociaux contenant deux interviews + plans de coupes + piste audio + fiches de consentement.

Étape 3 : Présentation – retour d’expérience de la mission de terrain.

Enfin, chaque participant présentera son histoire/reportage aux participants. Ce sera un moment idéal pour discuter des défis rencontrés sur le terrain et des enseignements.

Après chaque présentation, le formateur fournira un feedback, et menera à un débat avec le reste des participants.

A la fin de l’atelier, les participants auront développé un contenu prêt à être diffusée.

A la fin de la formation, les participants auront amélioré leurs compétences techniques en photo/vidéo. Ils pourront créer des contenus multimédias en autonomie.

Le formateur: 

Lambert Coleman est un producteur multimédia français. Il a travaillé pour des ONG et des organisations des Nations Unies dans plus de quinze pays d’Afrique et d’Asie. Il a produit des reportages photo et des vidéos et a documenté des programmes pour différents bailleurs internationaux.


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Comment créer des contenus multimédias plus inclusifs ?

“Une société pour tous” – telle est la définition d’une société inclusive donnée lors du sommet mondial pour le développement social de Copenhague de 1995. La notion d’inclusivité, dans le domaine de la production multimédia, fait référence à la promotion de contenus qui mettent en avant la diversité de la société.

De manière générale, les contenus multimédias façonnent la représentation que le public se fait de certaines catégories de la population. Dans le cadre des ONG et autres acteurs du développement, les contenus multimédias façonnent la représentation de certaines régions, peu médiatisées et parfois pratiquement accessibles que par les acteurs humanitaires.

Cependant, dans le domaine de l’action humanitaire, il a été beaucoup reproché aux ONG de créer des contenus misérabilistes, et décontextualisées, dans le but de procéder a des collectes de fonds ou de sensibiliser, maladroitement, sur certaines situations. Cela a eu pour conséquence de déformer la réalité du terrain et de créer/perpétuer une vision superficielle de certaines régions du monde. 

Afin de créer des contenus plus inclusifs, il y a pourtant quelques principes simples à respecter :

  • Diversifier les personnes intervenantes dans les contenus photos et vidéos : Durant la phase de pré-production, lors de la sélection des personnages, il est capital de montrer la diversité du programme à travers des profils hétérogènes (genre, âge, religion, background social). 
  • Être inclusif signifie de mettre en avant les personnes en situation de handicap ou les personnes issues des minorités, et cela afin de les visibiliser.
  • Tout en respectant la réalité du terrain, il est important d’avoir une démarche anthropologique afin d’avoir une approche inclusive. Ainsi, il est crucial de prendre le temps de comprendre le programme que l’on documente, et d’identifier toutes les parties prenantes, afin de choisir les personnes qui incarnent le mieux le contenu, et qui promeut aux mieux les valeurs inclusives.

Pour les deux points ci-dessus, il est également essentiel de montrer la diversité des rôles que les personnages occupent dans la société, et ne pas associer une catégorie a un rôle prédéfini.

Ainsi, dans le cadre de success-stories, il est important que les acteurs du changement et les bénéficiaires ne soient pas lisses et uniformes. Dans le cadre précis de la création de success-stories, il est intéressant de donner la parole a des staffs locaux, acteurs du changement, et ce, afin de montrer la pérennité du programme, et de montrer la diversité des bénéficiaires, et ce, afin de casser les clichés.


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Comment concilier respect de l’environnement et production multimédia?

Le respect de l’environnement est un des enjeux majeurs de ce siècle. Chaque mois, de nouvelles études mettent en lumière la fragilité de notre planète, et l’impact de la surproduction des ressources sur nos écosystèmes.

Tous les secteurs sont d’ores et déjà en train de se réinventer afin de proposer des modèles alternatifs, avec pour finalité de créer tout en respectant l’environnement.

Dans le secteur de la production multimédia, voici une ébauche de ces nouvelles pratiques :

  • Réduire les déplacements émetteurs d’énergie carbonée, tel que l’avion, etc. La production de contenus multimédia peut amener à effectuer beaucoup de déplacements. Afin de limiter son empreinte carbone, il est possible de se rapprocher de prestataires locaux, pour qu’ils réalisent le shooting.
  • Pour réduire son empreinte carbone, il est également possible de se spécialiser dans une zone géographique limitée, a proximité de son lieu de se résidence, afin de limiter les déplacements.
  • Réduire son impact sur l’environnement signifie également d’avoir une utilisation raisonnée de son matériel professionnel, de bien l’entretenir et le conserver, et de l’utiliser sur des cycles longs.
  • Prendre conscience de la pollution physique que constitue les données numériques. La conservation de Téraoctets de donnes à un cout environnemental, puisque cela nécessite soit l’acquisition de disques durs et de back-up, ou soit d’espaces sur le cloud.
  • De manière plus pratique, diminuer son impact sur l’environnement signifie diminuer son utilisation de produits à usage unique, et ne laisser aucun déchet, dans les endroits où le recyclage n’est pas optimal. On peut citer le Rwanda, pionner en Afrique dans le bannissement des sacs plastiques, qui a été suivi par d’autres pays, tel que le Kenya. Ces derniers font figures d’exemple. Bien que radicale, cette mesure a permis de préserver l’aspect visuel des zones urbaines et rurales, où atterrissaient les sacs plastiques.

Deux idées simples pour compenser son impact sur l’environnement :

  • Enfin, puisqu’il est impossible d’avoir un impact neutre sur l’environnement, il est possible malgré tout de reverser une partie de ses bénéfices à des projets qui lutte pour le respect de l’environnement (ONG environnementales et indépendantes, etc.)
  • Il est également possible de proposer des prestations à prix réduits pour les projets à haute valeur environnementale, et ce afin de mettre en valeur leurs programmes.

Une vidéo au drone à propos des impacts du changement climatique:


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L’utilisation du drone (photos et vidéos) appliquée au storytelling.

Depuis le début des années 2010, les drones sont de plus en plus utilisés dans la production multimédia, tant pour des projets vidéo que pour des projets photo-documentaires.

Ils apportent des vues aériennes uniques. Auparavant, ce n’était réalisable qu’en filmant à partir d’hélicoptères, d’avions ou de montgolfières.

De nos jours, de nombreux drones à des gammes de prix différents sont accessibles sur le marché. Certains drones de loisir pesent moins de 800 grammes (DJI air2S par exemple). Ils sont capables de filmer en 5,6K et de prendre des photos de très haute qualité en RAW.

Que peuvent apporter les plans drones a du storytelling photo ou vidéo ?

  • Tout d’abord, les plans drones sont incroyables pour une scène d’introduction, et expliquer où se déroule l’action. Cela donne une grande compréhension des spécificités de l’environnement, etc. Par exemple, pour une histoire se déroulant dans un village reculé d’Afrique, ce sera passionnant de commencer une vidéo avec un long plan drone présentant le village et donnant une compréhension du territoire et des environs.
  • Deuxièmement, les drones peuvent également être utilisés pour démontrer les impacts/résultats d’un projet. Dans le cadre de la documentation des impacts positifs d’un programme agricole. Par exemple, des plans de drone seront très adaptés pour montrer les résultats du projet. Par ailleurs, lors de la prise de vue avec un drone, il est toujours important de jouer avec des formes géométriques et de suivre des lignes, des cercles, etc. 
  • Troisièmement, les drones sont parfaits pour un plan de conclusion. En utilisant des effets de base, tels que le « Pull-Away Shot » (le drone se déplace vers l’arrière et vers le haut), ils peuvent être utilisés pour s’éloigner de la scène.

Pour conclure, les drones sont un excellent outil pour diversifier les prises de vue (en plus des grands angles, des gros plans, des plans de coupes, des prises de vue dynamiques) pour les projets vidéo et photo. Ils sont probablement la principale révolution apportée à la production multimédia au cours de la dernière décennie. Ils donnent la possibilité aux productions moyenne gamme de s’offrir des prises de vue aériennes.

Ci-dessous, un exemple de reportage vidéo tourné avec un drone.


Donkey Racing - Lamu island - Kenya - Indian ocean

Les quatre étapes du storytelling.

Lorsque nous travaillons pour des ONG ou des organisations des Nations Unies, on nous demande souvent de produire un storytelling fort pour raconter les succes d’un projet.

Le storytelling est une excellente méthodologie pour communiquer les principales réalisations d’un projet. La plupart du temps, une vidéo avec un narratif à la première personne donne plus de force à une histoire. Il place le bénéficiaire au centre des réalisations du programme (photos, vidéos, enregistrements audio, etc.).

Une fois que vous avez identifié votre protagoniste, une bonne narration repose sur quatre étapes :

  • La problematique : à quel(s) problème(s) le protagoniste est-il confronté, ce qui explique votre intervention ;
  • La solution : quelle solution votre organisation a-t-elle mise en place pour résoudre le(s) problème(s) de votre protagoniste ;
  • Les défis : quels ont été les défis auxquels votre organisation a été confrontée dans la mise en œuvre des solutions ;
  • Les impacts : quels ont été les impacts concrets sur le protagoniste et la vie quotidienne de sa communauté.

Des éléments supplémentaires peuvent également être ajoutés à votre histoire. Dans l’introduction, vous pouvez faire une description plus approfondie de l’environnemen du protagoniste. Vous pouvez également vous concentrer sur les leçons apprises dans la conclusion (lessons learned).

Idéalement, l’histoire devrait se concentrer sur d’autres aspects visuels forts liés à la vie quotidienne du protagoniste. A titre d’exemple, le protagoniste principal peut être suivi au travail, à la maison, en réunion avec des amis et en famille, etc. Ces éléments supplémentaires créeront une proximité avec le personnage, et c’est exactement ce que vous voulez atteindre à travers une narration de type story-telling.

 

Ci-dessous, un parfait exemple de storytelling, avec les succès du programme ProSoil, en faveur du developpement agricole dans l’ouest du kenya, et notamment ses impacts dans le quotidien de Rosemary.


Pourquoi l’uberisation de l’offre de production multimédia n’est pas une menace.

Comme de nombreux autres prestataires de service, le secteur de la production multimédia fait face à d’importantes mutations, avec l’arrivée de nouveaux acteurs. Certaines entreprises se sont fixé comme objectif de devenir les nouveaux Uber, en standardisant le processus de production et éventuellement, en devenant un élément essentiel dans la relation entre créateurs de contenus et clients.

En France, Meero a clairement fait part de ses ambitions en devenant une plateforme d’intermédiation de référence entre clients et photographes. Cette entreprise a été vivement critiquée par la profession, pour vouloir créer une dépendance non-nécessaire.

Contrairement à d’autres services, la production de contenus multimédias ne peut pas être simplifiée, car cela consiste généralement en des projets complexes aux multiples couches.

Contrairement à la livraison de plats à emporter, la production de contenus multimédias implique de la flexibilité dans la réalisation du projets, vu que chaque client a des besoins différents.

  • Chaque prise de vue est différente. Chaque projet a ses propres contraintes, qui sont identifiées et rectifiées tout au long du processus de production.
  • Chaque histoire est différente. Nous mettons l’humain au centre de nos réalisations. Nous nous concentrons principalement sur des projets aux forts impacts sociaux et environnementaux.
  • Chaque client est différent. Nous avons besoin de créer une relation de confiance avec nos clients mais aussi avec les personnes que nous interviewons.

Nos clients travaillent avec nous car nous mettons un point d’honneur à mettre l’humain au centre de notre collaboration.

  • Nous écoutons attentivement leurs besoins quand il s’agit d’écrire le script et le scenario.
  • Nous travaillons avec des experts qualifiés, conscients des challenges qu’ils peuvent être amenés à rencontrer sur le terrain.
  • Nous sommes efficaces quand il s’agit de la dernière touche d’editing, et flexible quand il s’agit de faire la dernière finition.
  • Nous sommes entrainés quand il s’agit de travailler dans des contextes volatiles (dans les parties les plus isolées d’Afrique).
  • Nous sommes prêts à nous adapter à votre budget.
  • Nous travaillons dur pour créer satisfaction tout au long du processus de production.
  • Nous travaillons pour donner de la valeur à vos projets.

Lambert – Fondateur de Transborder Communication

 


Les challenges et opportunités liés à la production de contenus multimédias dans un contexte de Post-Covid.

L’année 2020 a été imprévisible, avec des impacts dramatiques sur tous les secteurs de l’économie, a l’échelle globale et a l’échelle locale. Basé à Nairobi pendant deux ans, je considérais comme “normal” de me déplacer à travers l’Afrique de l’est pour documenter des projets, pour créer des contenus multimédias.

Cependant, même avant le COVID-19, de nouvelles tendances étaient perceptibles dans l’industrie de la production audio-visuelle, qui reposaient sur moins de déplacements et ceux pour trois raisons :

1) Une raison environnementale : tout déplacement, et principalement par avion, ont un impact environnemental. Un effort collectif peut être perçu, auprès des jeunes générations, pour réduire notre bilan carbone. Ça parait donc évident que le secteur de la production multimédia doit également reconsidérer la fréquence de ses déplacements.

2) Une raison sociale: Chaque pays regorge de photographes et vidéastes de talent, ainsi que de boites de production locales. De nos jours, avec l’accès aux derniers équipements numériques et aux plateformes de formation en ligne, il n’a jamais été aussi facile de trouver de tres bons partenaires avec qui collaborer. Les story-tellers originaires d’Afrique sont souvent les meilleurs pour raconter une histoire à propos du continent, qui fait la différence. Quand il est question de faire un shooting a l’étranger, pourquoi ne pas donner sa chance a une équipe locale, au lieu de faire se déplacer une équipe technique

3) Une raison économique : En sous-traitant la captation visuelle a des talents locaux (photographes, vidéastes, et boites de production audiovisuelles), cela permet également de réduire les couts liés à la logistique et rend l’offre plus compétitive auprès des clients.

En se focalisant sur la pré-production et l’editing/post-production, cela permet également de supprimer le temps perdu dans les voyages, ce qui peut parfois être la partie la plus fatigante d’une commande.

En tant que créateurs visuels, on est forcément attiré par la captation visuelle de photos et vidéos. On veut également animer les interviews des personnages de nos histoires. En réduisant nos déplacements, on peut également être plus efficace sur la partie pré-prod et post-prod, et se focaliser davantage sur nos projets personnels à une échelle locale.

Lambert – Fondateur de Transborder Communication